Premièrement, il est important de comprendre ce qu’est le polyoma. Il s’agit d’un virus s’attaquant surtout aux oisillons âgés entre 3 et 6 semaines. Avant 3 semaines, les oisillons sont protégés par les anticorps de la mère qui peuvent persister jusqu’à la sixième semaine de vie de l’oiseau. Le virus du polyoma détériore la vie de l’oiseau très rapidement; les premiers symptômes sont souvent un manque d’appétit, de la léthargie et le décès est vite constaté. C’est pourquoi il est important que les oiseaux d’élevage soient testés négatifs afin que ce virus ne puisse être transmis aux petits. Malgré tout, l’oisillon reste vulnérable lors de contact avec un environnement contaminé, de là l’importance de la vaccination. Vous êtes un vecteur direct de la maladie avec vos souliers, vos cheveux et vos ongles. Vous êtes un risque pour votre oiseau qui lui, s’il la contracte et devient porteur asymptomatique, est un risque pour les autres oiseaux. Je m’explique, plus il y aura d’oiseaux porteurs du virus, plus il y aura risques de contamination à grande échelle. La vaccination est encore peu utilisée au Québec, pourtant, elle est chose commune au Canada anglais et aux États-Unis. Il y a que très peu d’effets secondaires à la vaccination. Certains oiseaux peuvent régurgiter après l’administration du vaccin, spécialement les aras. Une légère masse au point d’injection du vaccin peut également être visible sous les plumes de l’oiseau. Deux doses sont administrées à 3 semaines d’intervalle à l’oisillon; il est ensuite du devoir de sa nouvelle famille de faire un suivi chaque année. Voilà la raison pour laquelle nos oisillons sont vaccinés: la prévention. Il ne sert à rien de s’en cacher et d’ignorer ce virus qui tue plusieurs oisillons chaque année. Le virus est invisible mais il est bien présent et plusieurs décès peuvent être évités facilement grâce à la vaccination. Certains virus sont transmis par des vecteurs comme les insectes dont plusieurs informations sont détaillées sur ce site http://entomologie.fr/.